DECOUVERTE ARCHEOLOGIQUE (2)

 

 

 

 

 

Au cours des fouilles, un point assez particulier souleva quelques interrogations chez les chercheurs. En effet les Inaanéens étaient, comme de nombreux peuples à cette époque, des chasseurs. La chasse leur permettait de se nourrir et de se vêtir. De nombreux vêtements de fourrure et cuir furent retrouvés dans leurs armoires (oui, les Inaanéens étaient ordonnés et avait inventé l’armoire qu’ils nommaient Drêce-Sing). Il semblerait que sous l’influence de la Déesse Kre-Vête, certains décidèrent de suivre un autre chemin sans pour autant renier les autres Dieux. Les Inaanéens étaient bien trop intelligent pour qu’une différence de point de vue ou de mode de vie puisse créer une scission.

Sous l’influence de la Déesse Kre-Vête, une partie des Inaanéens forma le groupe des Cueilleurs. Les Cueilleurs décidèrent de n’utiliser que des feuilles pour se vétir (encore une fois le Christianisme reprit cette coutume et l’utilisa dans ses représentations d’Adam et Eve). Ils se réunissaient 2 fois par ans pour une grande cérémonie, ils allaient chercher les feuilles qui serviraient à confectionner leurs vêtements. Ces cérémonies, qui donnaient lieu à de féroces batailles pour les plus belles feuilles se nommaient: Sôle-Deu. Une prêtresse appelée Mô-Deu, disciple de Kre-Vête, conseillait les Cueilleurs sur la meilleure façon d’arranger les feuilles. Une information encore à l’étude tendrait à prouver que les Cueilleurs étaient essentiellement des femmes.

Kre-Vête était toujours représentée chevauchant un fier destrier, ce qui donna naissance au mythe des Amazones. Un des chants de célébration des Cueilleurs fût retrouvé, son sens n’a pas encore été décrypté : “ Sin-Ke Frui-Zélé Gû-Meu Pare-Jour”.

Les Inaanéens pratiquaient la danse aux sons de musiques parfois appelés Barbares. Le Dieu qu’ils vénéraient par ce biais se nommait Dji. Son nom inspira des artistes plus contemporains Djimmy Hendrix ou Djimmy Cliff par exemple. Il fût aussi repris dans le nom de certains instruments cérémoniels comme le Djidiridoo. Les adeptes de Dji, célébraient traditionnellement leur Dieu au cours de nuits entière de danse chaque fin de semaine dans une grotte, dédiée à Dji, nommées Boî-Teu Deu-Nui. Les grands prêtres voués à Dji s’appelaient les Dî-Dji.

Il est évident que les Inaanéens étaient des adeptes forcenés des plaisirs de la vie. Le Dieu Jay-Ce était loué par tous lors de gigantesques libations nommées Noû-Bah. Lors de ces fêtes dédiées à Jay-Ce, Dji, Hapé-Rhô et Hou-Blon étaient également célébrés. Le Nak-Ito fournissait force breuvages, et un grand Shaman appelé Coke-Tèle, préparait diverses mixture propre à rendre la fête jubilatoire. Le cantique dédié à Jay-Ce était “Poû-Ceû Lâh-Bâh Nâh-Neu Hé-Moûl Kâ-Féh”. Jay-Ce était souvent associé au Dieu du repos mérité Trân-Zâte.

La culture Inaanéenne a failli disparaitre il y a fort longtemps. Une tribu voisine, les Pôli-Tik Man-Kô Raik-Teû, qui réunissait de plus en plus de peuple les peuples soumis étaient appelés Moû-Tôn), lui déclara une guerre sans merci. Pour se sauver et pouvoir continuer à adorer ses Dieux, le peuple Inaanéens décida de s’éparpiller, ce qui fût assimilé à une disparition. Il semblerait que certains descendants d’Inaanéens existent encore, jusque dans des iles éloignées, ils se réuniraient pour continuer à célébrer leurs Dieux fabuleux.