LA CHASSE AU TROLL

 

 

 

     Si vous vous imaginez que je vais partir avec un canif

                pour chasser un truc de ce genre

 

vous vous trompez lourdement. C’est une expédition qui se prépare, c’est donc ce que je vais faire. En plus ce n’est pas le Troll de la terre que je compte chasser mais le Troll de la blogosphère. Ce n’est pas du tout le même animal.

J’en vois au fond qui se demande ce qu’il a bien pu me prendre de vouloir me lancer dans une telle expédition. Les Trolls sont assez rares dans notre région de la blogosphère mais pas inexistants, il arrive qu’on en croise au détour d’un article. Dernièrement on a pu en croiser un par chez Callie, précédemment, c’est NicMo qui fut la victime bien innocente d’une horde de Trolls en furie. Ma curiosité pour ce genre d’animaux en fut toute excitée, ma décision était prise : un voyage d’étude au pays des Trolls.

Pas question de ramener moult trophées pour les exposer chez moi, juste une observation du Troll en milieu naturel, ses moeurs, ses coutumes, sa communication, etc …

Donc, comme je l’ai déjà dit, j’ai du matériel à préparer.

Tout d’abord une carte pour repérer l’animal, pas une vulgaire carte papier éditée par le bibendum auvergnat, non une vraie high tech! C’est une sorte de carte-GPS de la marque Google. Ca fonctionne comme un pokedex (si vous n’avez ni enfants dans votre entourage ni la manga-attitude, ça ne va pas vous parler), vous tapez le nom du Troll recherché et ça vous donne le chemin à suivre.

De la verroterie pour les appâter si l’envie me prenait de vouloir les approcher. Les babioles les plus recherchées par les Trolls sont les “ Coms’ “, qu’il convient de lâcher à tout va. Une fois le com’ lâché, c’est la curée, les Trolls se ruent dessus avec avidité. C’est à manier avec précaution (je ne sais pas si j’oserais m’en servir), un com’ mal lâché peut générer des réactions agressives. J’ai entendu dire que le Troll avait une très forte propension à l’agression verbale ou épistolaire. Rarement physique, tel le petit chien-chien (roquet) à sa mémère, le Troll isolé est couard, seul le Troll en groupe semble trouver le courage de passer à l’acte accompagné de cris de guerre tels que “Même pas cap’ “ ou “Que d’la gueule” (je me suis permis de transcrire leurs éructations en langage courant pour une meilleure compréhension de mon lectorat, et ce au détriment de l’authenticité. Veuillez m’en excuser).

Puisqu’on parle langage, n’étant pas bilingue Français/Troll, je vais devoir me munir d’un petit lexique. J’en ai trouvé un qui me semble adéquat, voyons un peu si j’arrive à l’utiliser. “tavu kom L è bonne la tchaye, j’V la nikè” signifierait (sauf erreur de ma part) “As tu remarqué comme cette demoiselle est charmante, j’envisage fortement un mélange de fluides corporels avec cette dernière”. C’est peut être pas tout à fait ça mais je devrais m’en sortir.

Il me semble avoir réuni le matériel nécessaire, me voilà paré, en route pour le pays Troll.

Skyblog-land me voilà ! (Si je puis me permettre)

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********** (temps du voyage)

Me voilà donc sur place, j’éprouve une certaine appréhension à rôder dans ces parages, je me fais le plus discret possible, je ne souhaite pas m’exposer à la vindicte populaire en laissant trop de traces.

Oh, Oh (mais non, pas Oh, Oh, Oh, je ne me suis pas égaré au pôle nord chez le gros bonhomme rouge et ses lutins!), il me semble apercevoir un spécimen. Approchons nous (moi surtout!) doucement. D’après mon guide du routard Trollien, il semblerait que ce soit un représentant de la tribu des Kevin.

Donc il semble que le Troll-Kevin soit … à suivre (pas le Troll, l’étude ! Je sais que vous êtes captivés mais quand même faites semblant de comprendre).

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